GDS Bretagne vous invite à participer à une conférence sur la qualité des cires.
Elle sera donnée par monsieur Jean-Paul MARTINET, inspecteur à la Brigade nationale d’enquêtes vétérinaires
Le mercredi 17 avril 2019 à 9h30 salle Malyvel (1er étage) – Rue Saint Jose 22600 LOUDEAC
Cette conférence sera suivie à 11h45 de la conférence nationale Aethina tumida proposée par la S.N.G.T.V. (Société Nationale des Groupements Techniques Vétérinaires) – durée 45 minutes.
Remarque : pour les personnes ayant déjà assisté cette deuxième conférence, il sera possible de quitter la salle après la conférence sur la qualité des cires.
IMPORTANT : pour que nous puissions vous accueillir dans les meilleures conditions, si vous souhaitez participer à cette matinée, merci de vous inscrire en ligne sur le lien suivant :
La qualité des cires en question ! Monsieur Jean-Paul MARTINET, inspecteur à la Brigade nationale d’enquêtes vétérinaires viendra présenter les résultats de l’enquête :
Entre fin 2016 et fin 2018 une cinquantaine d’investigations ont été menées dans la filière cire d’abeille gaufrée sur tout le territoire national par la Brigade nationale d’enquêtes vétérinaires et phytosanitaires.
Il s’agit d’une unité de la Direction générale de l’alimentation, elle a une compétence territoriale nationale et est notamment chargée de lutter contre la délinquance sanitaire et phytosanitaire organisée.
De nombreux manquements à la réglementation, des fraudes sur la qualité de la cire d’abeille et des conséquences fâcheuses sur le développement du couvain ont été constatés
Alors que 100% des fabricants de cire gaufrée certifiaient dans leur catalogue ou leur site internet ne vendre que de la cire d’abeille ces contrôles montrent qu’un tiers d’entre eux procédaient en toute illégalité à l’ajout dans la cire de substances non produites par l’abeille. Des prélèvements d’échantillons ont mis en évidence la présence de cires issues du raffinage du pétrole, de cires de synthèse , ou encore d’ acides gras provenant de graisses animales.
La toxicité sur le couvain de certains de ces acides gras dont la stéarine a ensuite été démontrée par des chercheurs de l’INRA car dans plusieurs régions des apiculteurs ont été hélas victimes de ces pratiques frauduleuses .
Il est maintenant certain que cette enquête administrative et les suites judiciaires qui vont être données constitueront un signal fort pour le milieu apicole et devraient ainsi contribuer à l’assainissement de la filière « cire d’abeilles ».